Data Quality Management

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Bien démarrer avec la Business Intelligence: conseils pratiques

« La sagesse consiste à extraire de l’or des données brutes ; avec une Business Intelligence bien affûtée, chaque information devient une pépite. »

Cet adage résumé parfaitement le potentiel de la BI en prenant soin de suivre quelques conseils pratiques. Les mines d’or d’informations existantes permettent aux entreprises d’en faire des pépites d’or façonnées à leur image.

Définition

La Business Intelligence (BI) est un ensemble de processus, technologies et outils utilisés pour collecter, analyser, interpréter et présenter des données afin de fournir des informations exploitables aux décideurs et aux parties prenantes d’une organisation. L’objectif principal de la BI est d’aider les entreprises à prendre des décisions stratégiques en se basant sur des données fiables et pertinentes.

La BI est largement utilisée dans de nombreux domaines de l’entreprise, tels que la gestion des finances, la gestion des ressources humaines, le marketing, les ventes, la logistique et la chaîne d’approvisionnement, entre autres. En résumé, la Business Intelligence vise à transformer les données en connaissances exploitables pour améliorer les performances globales d’une organisation.

Avant de voir les conseils pratiques, examinons les éléments qui définissent ce qu’est la BI. Pour mettre en pratique la BI au sein de son entreprise, il existe 5 principales étapes qu’il faut suivre pour mener à bien une BI pertinente et efficace.

Collecte de données 

Les données sont collectées à partir de diverses sources internes et externes à l’entreprise, telles que les bases de données transactionnelles, les applications métier, les médias sociaux, les sondages clients, etc.

Nettoyage et transformation des données

Les données collectées sont nettoyées, normalisées et transformées en un format compatible pour l’analyse. Cela implique souvent l’élimination des doublons, la correction des erreurs et la normalisation des formats de données.

Analyse des données

Les données sont analysées à l’aide de diverses techniques telles que l’analyse statistique, l’exploration de données, les modèles prédictifs et les algorithmes d’apprentissage automatique pour identifier des tendances, des modèles et des insights.

Visualisation des données

Les résultats de l’analyse sont généralement présentés sous forme de tableaux de bord, de rapports, de graphiques et d’autres visualisations interactives pour faciliter la compréhension et la prise de décision.

Diffusion des informations

Les informations obtenues sont partagées avec les décideurs et les parties prenantes à travers l’organisation, leur permettant ainsi de prendre des décisions éclairées basées sur des données fiables.

CONSEILS PRATIQUES

Maintenant que nous savons globalement ce qu’est la BI dans sa définition, n’oublions pas que démarrer avec la Business Intelligence (BI) peut être un défi, mais avec une approche stratégique et des conseils pratiques, vous pouvez mettre en place une infrastructure efficace pour votre entreprise.
Voici quelques conseils pratiques pour bien initier une Business Intelligence pertinente et efficace.

Clarifiez vos objectifs 

Avant de commencer à mettre en œuvre la BI, identifiez clairement les objectifs commerciaux que vous souhaitez atteindre. Que ce soit pour améliorer la prise de décision, optimiser les processus métier ou mieux comprendre vos clients, des objectifs clairs vous aideront à orienter vos efforts.

Commencez par les bases

Ne cherchez pas à tout faire d’un coup. Commencez par des projets pilotes ou des initiatives spécifiques pour vous familiariser avec les concepts et les outils de la BI. Cela vous permettra également de mesurer rapidement les résultats et de vous ajuster en conséquence.

Identifiez vos sources de données

Identifiez les sources de données internes et externes à votre organisation. Cela peut inclure des bases de données transactionnelles, des feuilles de calcul, des systèmes CRM, des outils de marketing en ligne, etc. Assurez-vous que les données que vous collectez sont fiables, complètes et pertinentes pour vos objectifs.

Nettoyez et préparez vos données

La qualité des données est essentielle pour une BI efficace. Mettez en place des processus pour nettoyer, normaliser et préparer vos données avant de les analyser. Cela implique souvent d’éliminer les doublons, de corriger les erreurs et de normaliser les formats de données.

Choisissez les bons outils

Il existe de nombreuses solutions de BI sur le marché, alors faites des recherches pour trouver celles qui correspondent le mieux à vos besoins. Considérez des facteurs tels que la facilité d’utilisation, la capacité à gérer de grands ensembles de données, l’intégration avec vos systèmes existants et le coût.

Formez votre équipe

Assurez-vous que votre équipe est formée à l’utilisation des outils de BI et à l’interprétation des données. La BI est un outil puissant, mais son efficacité dépend de la capacité de votre équipe à l’utiliser correctement.

Communiquez et collaborez

Impliquez les parties prenantes dès le début du processus de mise en œuvre de la BI. Leur soutien et leurs commentaires seront essentiels pour garantir le succès à long terme de votre initiative BI.

Commencer petit et évoluer

Ne cherchez pas à mettre en œuvre toutes les fonctionnalités de BI en même temps. Commencez par des projets pilotes ou des initiatives spécifiques, puis étendez progressivement votre utilisation de la BI en fonction des résultats obtenus.

Impliquer les parties prenantes

Impliquez les parties prenantes dès le début du processus de mise en œuvre de la BI. Leur soutien et leurs commentaires seront essentiels pour garantir le succès à long terme de votre initiative BI.

Mesurez et ajustez

Suivez les performances de votre BI et mesurez son impact sur votre entreprise. Utilisez ces informations pour identifier les domaines d’amélioration et apporter des ajustements à votre stratégie de BI au fil du temps.

En suivant ces conseils pratiques initiaux, vous pouvez bien démarrer avec la Business Intelligence et commencer à tirer parti de vos données pour prendre des décisions éclairées et stimuler la croissance de votre entreprise

CONCLUSION

Un projet de Business Intelligence (BI) est considéré comme réussi lorsqu’il parvient à fournir de la valeur ajoutée à l’entreprise en répondant à ses objectifs commerciaux de manière efficace et efficiente. Voici quelques indicateurs clés qui peuvent définir un projet de BI réussi :

Alignement avec les objectifs commerciaux : le projet de BI doit être aligné sur les objectifs stratégiques de l’entreprise. Il doit contribuer à améliorer la prise de décision, à optimiser les processus métier, à accroître la rentabilité ou à renforcer la compétitivité de l’entreprise.

Utilisation efficace des données : un projet de BI réussi utilise efficacement les données pour fournir des informations exploitables. Cela implique de collecter, nettoyer, analyser et présenter les données de manière appropriée pour répondre aux besoins de l’entreprise.

Adoption par les utilisateurs : les utilisateurs finaux doivent adopter les outils de BI et les utiliser de manière régulière pour prendre des décisions. Un projet de BI réussi est celui qui répond aux besoins des utilisateurs et qui est facile à utiliser et à comprendre.

Amélioration des performances : un projet de BI réussi se traduit par une amélioration des performances de l’entreprise. Cela peut se manifester par une augmentation des ventes, une réduction des coûts, une amélioration de la productivité ou toute autre mesure de la performance pertinente pour l’entreprise.

Retour sur investissement (ROI) positif : un projet de BI réussi génère un retour sur investissement positif pour l’entreprise. Cela signifie que les avantages obtenus grâce à l’utilisation de la BI dépassent les coûts de mise en œuvre et de maintenance du projet.

Évolutivité et flexibilité : un projet de BI réussi est capable de s’adapter aux besoins changeants de l’entreprise et d’évoluer avec elle. Il doit être suffisamment flexible pour prendre en charge de nouveaux besoins, de nouveaux types de données ou de nouveaux scénarios d’utilisation.

Soutien et engagement de la direction : un projet de BI réussi bénéficie du soutien et de l’engagement de la direction de l’entreprise. La direction doit reconnaître la valeur de la BI et fournir les ressources nécessaires pour soutenir le projet tout au long de son cycle de vie.

En résumé, un projet de BI réussi est celui qui contribue à atteindre les objectifs commerciaux de l’entreprise en utilisant efficacement les données pour prendre des décisions éclairées. Il est caractérisé par son alignement avec les objectifs de l’entreprise, son adoption par les utilisateurs, son impact positif sur les performances de l’entreprise et son retour sur investissement positif.

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La prise de décision éclairée : rapide et efficace

« La promptitude dans la décision est le pilier de la réussite, mais l’éclairage des données en est la fondation »

Cet adage résume parfaitement le sujet des prises de décisions efficaces et rapides qui se basent dans la majorité des entreprises sur les données.

Dans le monde des affaires contemporain, les données sont devenues le carburant propulsant la prise de décision stratégique. De la planification des opérations quotidiennes à l’élaboration de stratégies à long terme, les entreprises tirent désormais parti des données pour guider leurs choix et améliorer leur efficacité globale.

Voici comment les décisions basées sur les données peuvent transformer radicalement votre entreprise. Que vous soyez leader sur votre secteur d’activité, ou en plein développement sur un nouveau marché, vous aurez inéluctablement des décisions stratégiques à prendre qui vont engager votre projet.

Sachant qu’une mauvaise décision pourra entraîner des conséquences parfois graves sur ce dernier voire pour votre entreprise, il est essentiel de disposer des bons process, outils d’aide à la décision et surtout les données.

Précision et pertinence

Les décisions basées sur les données reposent sur des informations tangibles et factuelles, éliminant ainsi les conjectures et les intuitions souvent sujettes à l’erreur. En utilisant des données précises et actualisées, les entreprises peuvent prendre des décisions plus éclairées et pertinentes, ce qui réduit les risques d’erreurs coûteuses

Identification de tendances

En analysant de vastes ensembles de données, les entreprises peuvent repérer des tendances significatives et des schémas récurrents. Cela leur permet d’anticiper les changements du marché, d’identifier de nouvelles opportunités et de rester en avance sur la concurrence.

Personnalisation des expériences client

Les données sur le comportement des clients permettent aux entreprises de créer des expériences personnalisées et sur mesure. En comprenant les préférences et les besoins individuels des clients, les entreprises peuvent offrir des produits et des services mieux adaptés, renforçant ainsi la fidélité et la satisfaction client

Utilisation de la technologie pour accélérer & optimiser le processus

Les données opérationnelles permettent aux entreprises d’optimiser leurs processus internes. En identifiant les inefficacités et les goulets d’étranglement, les entreprises peuvent apporter des ajustements précis pour améliorer la productivité, réduire les coûts et accroître l’efficacité opérationnelle globale.

Les technologies de traitement des données telles que l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’analyse prédictive peuvent accélérer le processus de prise de décision en automatisant les tâches répétitives et en fournissant des insights exploitables en temps réel. Les algorithmes avancés peuvent détecter des modèles subtils dans les données, aidant ainsi les décideurs à prendre des décisions plus éclairées et plus rapides

Décisions basées sur les données : la clé de l’agilité & de prise de décision agile

Grâce à l’accès en temps réel aux données, les entreprises peuvent prendre des décisions plus rapidement et de manière plus agile. En utilisant des tableaux de bord et des analyses en temps réel, les décideurs disposent des informations nécessaires pour réagir rapidement aux changements du marché et aux nouvelles opportunités.

La prise de décision éclairée repose sur l’accès à des données précises et actualisées. Les entreprises qui investissent dans des systèmes de collecte, d’analyse et de visualisation des données sont mieux armées pour prendre des décisions rapides et éclairées. En exploitant les données disponibles, elles peuvent évaluer rapidement les tendances du marché, comprendre les besoins des clients et identifier les opportunités de croissance

Rapidité sans compromis sur la qualité

Alors que la rapidité est essentielle dans un environnement commercial concurrentiel, cela ne signifie pas sacrifier la qualité des décisions. Les données fournissent un cadre objectif sur lequel baser les choix, réduisant ainsi les risques d’erreurs coûteuses liées à la prise de décision impulsives ou mal informées. En combinant vitesse et précision, les entreprises peuvent prendre des décisions efficaces tout en maintenant un niveau élevé de qualité et de pertinence

L’importance de la culture de données

Au-delà des outils et des technologies, la prise de décision éclairée repose sur une culture organisationnelle qui valorise les données et favorise la collaboration. Les entreprises qui encouragent une culture de données sont mieux équipées pour collecter, analyser et utiliser efficacement les informations pour prendre des décisions. En encourageant la transparence, la communication et la collaboration, ces entreprises peuvent exploiter pleinement le potentiel des données pour stimuler l’innovation et la croissance

Conclusion

En adoptant une approche axée sur les données, les entreprises peuvent transformer leur manière de prendre des décisions, en passant d’une approche basée sur l’intuition à une approche basée sur des données tangibles et vérifiables. En conséquence, elles peuvent améliorer leur efficacité opérationnelle, stimuler leur croissance et maintenir leur compétitivité sur le marché en constante évolution. En fin de compte, les entreprises qui s’engagent pleinement dans les décisions basées sur les données sont mieux positionnées pour prospérer dans l’économie moderne.

La prise de décision éclairée, basée sur les données, offre un avantage concurrentiel indéniable dans l’environnement commercial moderne. En combinant rapidité et efficacité avec la précision des données, les entreprises peuvent s’adapter rapidement aux changements du marché, saisir les opportunités et maintenir leur position de leader dans leur secteur. En investissant dans des technologies de traitement des données avancées et en favorisant une culture de données au sein de l’organisation, les entreprises peuvent naviguer avec succès dans un monde en constante évolution et prospérer dans l’incertitude.

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SQL basique: quézako ?

Pendant très longtemps réservé aux personnes averties et techniques du service informatique, le SQL n’était pas à la portée de n’importe quelle entité ou service d’une société. Rôle exclusivement réservé au service IT de l’entreprise auparavant. Désormais, la vulgarisation de « l’informatique » a permis à de nombreux services d’accéder aux données de leur entreprises via le SQL pour interroger leurs bases de données tels que les départements marketing, la comptabilité, le contrôle de gestion, les ressources humaines et bien d’autres encore !

Vous êtes une entreprise spécialiste du commerce électronique, de la santé, du retail ou tout simplement une PME / PMI? Vous avez un ensemble de données stockées dans une base de données?

Il est indispensable de connaître les éléments basiques du langage de requêtes structurées (SQL) pour vous permettre d’avoir rapidement des réponses à vos interrogations.

DEFINITION

Le SQL, ou Structured Query Language (Langage de Requête Structurée), est un langage de programmation spécialement conçu pour la gestion et la manipulation de bases de données relationnelles.

Il offre une interface standardisée permettant aux utilisateurs de communiquer avec les bases de données, d’effectuer des opérations telles que l’insertion, la mise à jour, la suppression et la récupération de données de manière efficace.

LES BASES DU SQL

Rappelons que le SQL n’est rien d’autre qu’un moyen de lire le contenu d’une base de données relationnelle pour remonter les informations dont un utilisateur a besoin pour répondre à un besoin.

STRUCTURATION DES DONNEES

Le SQL se base sur le modèle relationnel, qui organise les données sous forme de tables. Chaque table est composée de colonnes (champs) représentant des attributs spécifiques, et de lignes contenant les enregistrements

La structure des tables :

Dans le monde du SQL, la structure des tables est cruciale. Chaque table est définie par des colonnes, où chaque colonne représente un attribut particulier des données que vous stockez. Par exemple, une table « employés » pourrait avoir des colonnes telles que « nom« , « prénom« , « âge« , etc. Ces tables sont reliées par des clés, qui peuvent être des identifiants uniques pour chaque enregistrement, facilitant ainsi les relations entre différentes tables.

Les principales opérations (ou commandes / requêtes SQL basiques)

SELECT : Utilisé pour extraire des données d’une ou plusieurs tables. La clause SELECT permet de spécifier les colonnes à récupérer, les conditions de filtrage et l’ordre de tri. Cette clause est l’une des plus fondamentale du SQL. La clause WHERE, souvent utilisée avec SELECT, permet de filtrer les résultats en fonction de conditions spécifiques. Par exemple, vous pourriez vouloir récupérer uniquement les employés dont l’âge est supérieur à 30 ans, ou comme dans l’exemple ci-dessous uniquement les employés du service des ventes.

SELECT nom, prenom FROM employes WHERE service = Ventes;

INSERT : Permet d’ajouter de nouvelles lignes dans une table

INSERT INTO clients (nom, prenom, email) VALUES (‘Doe’, ‘John’, ‘john.doe@email.com);

UPDATE : Permet d’ajouter de nouvelles lignes dans une table

UPDATE produits SET prix = prix * 1.1 WHERE categorie = ‘Electronique‘;

DELETE : Permet de supprimer des lignes d’une table en fonction de certaines conditions

DELETE FROM commandes WHERE date_commande < 2023-01-01;

Filtrage et tri

Pour filtrer les résultats, le SQL utilise la clause WHERE, permettant de spécifier des conditions pour sélectionner les données. De plus, la clause ORDER BY permet de trier les résultats selon une ou plusieurs colonnes.

Le filtrage et le tri sont des opérations essentielles dans le langage SQL, permettant de récupérer des données spécifiques et de les organiser de manière significative. Explorons ces concepts avec des exemples pratiques

Filtrage avec la Clause WHERE

La clause WHERE est utilisée pour filtrer les résultats d’une requête en spécifiant des conditions. Cela permet de sélectionner uniquement les données qui répondent à ces critères.

–Sélectionner les employés avant un salaire supérieur à 50000

SELECT nom, prenom, salaire

FROM employes

WHERE salaire > 50000;

Dans cet exemple, seuls les employés dont le salaire est supérieur à 50000 seront inclus dans les résultats.

Filtrage avec la Clause ORDER BY

La clause ORDER BY permet de trier les résultats d’une requête en fonction d’une ou plusieurs colonnes. Vous pouvez spécifier l’ordre de tri (croissant ou décroissant)

–Sélectionner les clients et trier par ordre alphabétique du nom

SELECT nom, prenom, email

FROM clients

ORDER BY nom ASC;

Dans cet exemple, les résultats seront triés par ordre alphabétique croissant du nom du client

Filtrage et Tri peuvent être combiné également, à savoir la combinaison entre la clause WHERE et la clause ORDER BY pour filtrer les résultats en même temps

–Sélectionner les produits de la catégorie ‘Electronique’ et trier par prix décroissant

SELECT nom_produit, prix

FROM produits

WHERE categorie = ‘Electronique’

ORDER BY prix DESC;

Il existe d’autres filtrages et tri avec des opérateurs mais cela devient du SQL qui n’est plus basique mais devient pour un public plus averti.

En comprenant ces concepts de filtrage et de tri, vous serez en mesure d’extraire des données spécifiques de vos bases de données SQL de manière ciblée et organisée.

Les jointures

Les jointures sont essentielles pour combiner des données provenant de plusieurs tables.

Les types courants de jointures incluent INNER JOIN, LEFT JOIN, RIGHT JOIN et FULL JOIN, chacun offrant des méthodes spécifiques pour associer des lignes entre différentes tables.

Exemple de jointure simple :

SELECT client.nom, commandes.date

FROM clients

INNER JOIN commandes ON clients.id_client = commandes.id_client;

Les types de jointures :

INNER JOIN : Renvoie les lignes lorsque la condition de jointure est vraie dans les deux tables.

LEFT JOIN (ou LEFT OUTER JOIN) : Renvoie toutes les lignes de la table de gauche et les lignes correspondantes de la table de droite.

RIGHT JOIN (ou RIGHT OUTER JOIN) : L’inverse du LEFT JOIN.

FULL JOIN (ou FULL OUTER JOIN) : Renvoie toutes les lignes lorsque la condition de jointure est vraie dans l’une des deux tables.

Contraintes pour l’intégrité des données et Index pour optimiser les performances

Les contraintes jouent un rôle crucial dans la garantie de l’intégrité des données. Les clés primaires assurent que chaque enregistrement dans une table est unique, tandis que les clés étrangères établissent des liens entre différentes tables. Les contraintes d’unicité garantissent qu’aucune valeur dupliquée n’est autorisée dans une colonne spécifiée

Les index sont des structures de données qui améliorent les performances des requêtes en accélérant la recherche de données. En créant un index sur une colonne, vous facilitez la recherche, mais il est essentiel de les utiliser judicieusement, car ils peuvent également augmenter la taille de la base de données

Conclusion

Le SQL est un outil puissant et universel pour travailler avec des bases de données relationnelles. Comprendre ses bases permet aux développeurs et aux analystes de données d’interagir de manière efficace avec les systèmes de gestion de bases de données, facilitant ainsi la manipulation et la récupération d’informations cruciales. Que ce soit pour des tâches simples ou des opérations plus complexes, le SQL reste un incontournable dans le domaine de la gestion de données

Il offre une panoplie d’outils pour interagir avec les bases de données relationnelles de manière puissante et flexible. En comprenant ces concepts de base, vous serez mieux équipé pour manipuler efficacement les données, créer des rapports personnalisés et répondre à des questions complexes à partir de vastes ensembles de données. Que vous soyez un développeur, un analyste de données ou un administrateur de base de données, la maîtrise du SQL est un atout inestimable dans le monde de la gestion de données.

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Entrepôts de Données vs Lacs de Données : plongée comparative dans le monde de la Technologie

Dans le monde de la technologie, en constante évolution, deux termes font des vagues :

les Entrepôts de Données (Data Warehouses) et les Lacs de Données (Data Lakes).

Tous deux sont des outils puissants pour le stockage et l’analyse des données, mais ils servent à des fins différentes et possèdent des forces et faiblesses uniques. Plongeons dans le monde des données pour explorer ces deux géants technologiques.

Les Entrepôts de Données existent depuis un certain temps, offrant un moyen structuré et organisé de stocker des données. Ils sont comme une bibliothèque bien organisée, où chaque livre (donnée) a sa place. Les avancées récentes les ont rendus encore plus efficaces. Par exemple, la convergence des lacs de données et des entrepôts de données a mené à une approche plus unifiée du stockage et de l’analyse des données. Cela signifie moins de mouvements de données et plus d’efficacité – un double avantage !

De plus, l’intégration de modèles d’apprentissage automatique et de capacités d’IA a automatisé l’analyse des données, fournissant des insights plus avancés. Imaginez avoir un bibliothécaire personnel qui non seulement sait où chaque livre se trouve mais peut aussi prédire quel livre vous aurez besoin ensuite !

Cependant, chaque rose a ses épines. Les entrepôts de données peuvent être complexes et coûteux à mettre en place et à maintenir. Ils peuvent également avoir du mal avec les données non structurées ou le traitement des données en temps réel.

Mais ils brillent lorsqu’il est nécessaire d’avoir des données structurées, historiques pour le reporting et l’analyse, ou lorsque les données de différentes sources doivent être intégrées et cohérentes.

D’autre part, les lacs de données sont comme un vaste océan de données brutes, non structurées. Ils sont flexibles et évolutifs, grâce au développement du Data Mesh. Cela permet une approche plus distribuée du stockage et de l’analyse des données. De plus, l’utilisation croissante de l’apprentissage automatique et de l’IA peut automatiser l’analyse des données, fournissant des insights plus avancés.

Cependant, sans une gestion adéquate, les lacs de données peuvent devenir des « marécages de données », avec des données devenant désorganisées et difficiles à trouver et à utiliser.

L’ingestion et l’intégration des données peuvent également être longues et complexes. Mais ils sont le choix par excellence lorsqu’il est nécessaire de stocker de grands volumes de données brutes, non structurées, ou lorsque le traitement des données en temps réel ou quasi temps réel est requis.

En profondeur

ENTREPOTS DE DONNEES

Les avancées

  1. Convergence des lacs de données et des entrepôts de données : Cela permet une approche plus unifiée du stockage et de l’analyse des données, réduisant le besoin de mouvements de données et augmentant l’efficacité.

  2. Streaming plus facile des données en temps réel : Cela permet des insights plus opportuns et une prise de décision plus rapide.

  3. Intégration de modèles d’apprentissage automatique et de capacités d’IA : Cela peut automatiser l’analyse des données et fournir des insights plus avancés.

  4. Identification et résolution plus rapides des problèmes de données : Cela améliore la qualité et la fiabilité des données.

Les limites

  1. Les entrepôts de données peuvent être complexes et coûteux à mettre en place et à maintenir.

  2. Ils peuvent ne pas convenir aux données non structurées ou au traitement des données en temps réel.

 

Meilleurs scénarios pour l’implémentation :

  1. Lorsqu’il est nécessaire d’avoir des données structurées, historiques pour le reporting et l’analyse.

  2. Lorsque les données de différentes sources doivent être intégrées et cohérentes.

LACS DE DONNEES

Les avancées

  1. Développement du Data Mesh : Cela permet une approche plus distribuée du stockage et de l’analyse des données, augmentant la scalabilité et la flexibilité.

  2. Utilisation croissante de l’apprentissage automatique et de l’IA : Cela peut automatiser l’analyse des données et fournir des insights plus avancés.

  3. Outils favorisant une approche structurée de développement-test-publication pour l’ingénierie des données : Cela peut améliorer la qualité et la fiabilité des données.

Les limites

  1. Les lacs de données peuvent devenir des « marécages de données » s’ils ne sont pas correctement gérés, avec des données devenant désorganisées et difficiles à trouver et à utiliser.

  2. L’ingestion et l’intégration des données peuvent être longues et complexes.

Meilleurs scénarios pour l’implémentation :

  1. Lorsqu’il est nécessaire de stocker de grands volumes de données brutes, non structurées.

  2. Lorsque le traitement des données en temps réel ou quasi temps réel est requis.

 

En conclusion, les entrepôts de données et les lacs de données ont tous deux leurs avantages et limites. Le choix entre eux dépend des besoins spécifiques et des circonstances de l’organisation.

C’est comme choisir entre une bibliothèque et un océan – les deux ont leur charme, mais le choix dépend de ce que vous recherchez. Ainsi, que vous soyez un passionné de technologie ou un leader d’entreprise, comprendre ces deux outils peut vous aider à prendre des décisions éclairées dans le monde de la technologie.

Après tout, dans le monde des données, la connaissance, c’est le pouvoir !

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DATA: les 7 pièges à éviter. Ep 2/7 – Erreurs techniques : comment sont créées les données?

Après avoir défini quelques concepts primordiaux au regard de la donnée, nous pouvons nous plonger dans les sujets techniques qui peuvent être source d’erreur. Cet article traite des problématiques liées au process permettant d’obtenir les données qui seront par la suite exploitées. Il s’agit de la construction des fondations de nos analyses.

Et il est évident que nous ne souhaitons pas bâtir un château de cartes sur du sable !

Pour rester dans cette métaphore de la construction, si des problèmes de cette nature existent, ceux-ci seront cachés et peu visibles dans l’édifice final. Il est donc nécessaire d’apporter un soin particulier lors des étapes de collecte, de traitement, de nettoyage des données. Ce n’est pas pour rien que l’on estime que 80% du temps passé sur un projet de data science est consommé sur ce type de tâches. 

Afin d’éviter de tomber dans ce piège et de limiter la charge nécessaire à la réalisation de ces opérations qui peuvent être fastidieuses, il faut accepter trois principes fondamentaux :

  • Virtuellement tous les jeux de données ne sont pas propres et doivent être nettoyés et mis en forme
  • Chaque transition (formatage, jointure, liaison, etc.) lors des étapes de préparation est source potentiel d’une nouvelle erreur
  • Il est possible d’apprendre des techniques pour éviter la création des erreurs issues des deux premiers principes.

Accepter ces principes n’enlève pas l’obligation de passer par ce travail préalable à toute analyse mais, bonne nouvelle : savoir identifier ces risques et apprendre au fur et à mesure de nos projets, permet de limiter la portée de ce deuxième obstacle.

1. Le piège des données sales.

Les données sont sales. Je dirais même plus, toutes les données sont sales (voir premier principe énoncé précédemment), problématique de formatage, de saisie, d’unités incohérentes, de valeurs NULL etc.

Quelques exemples de ce piège sont très connus

Nous pouvons citer le crash de la sonde Mars Climate Orbiter de la NASA en 1999, par exemple. Une erreur à 125 millions de dollars qui a été causée par un double système d’unité : unités impériales et unités issues du système métriques. Cela a occasionné un calcul erroné qui a joué sur la puissance envoyée aux propulseurs de la sonde et à la destruction de celle-ci.

Heureusement, toutes les erreurs de cette nature ne vont pas nous coûter autant d’argent ! Mais elles auront malgré tout des impacts significatifs sur les résultats et le ROI des analyses que nous sommes amenés à mener.

Ainsi, chez DATANALYSIS, nous menons actuellement plusieurs projets spécifiquement sur la qualité de données dans le cadre de sujet de DATA Marketing et nous faisons face à deux types de sujet :

  • La validation des données qui visent à essayer d’améliorer la qualité de celle-ci grâce aux traitements des données, en :

-Normalisant les champs (numéro de téléphone, email etc.) : +262 692 00 11 22 / 00262692001122 / 06-92-00-11-22 correspondent à la même ligne et nous pouvons grâce à des traitements adaptés automatiser une grande partie de ce travail ;

– Complétant des champs vides grâce aux autres données présentes dans la table. Nous pouvons par exemple déduire le pays de résidence à partir des indicatifs téléphoniques, des codes postaux, des villes etc.

 

  • La déduplication, en :

-Cherchant à identifier grâce à des règles adaptées des lignes potentiellement identiques. Deux enregistrements ayant le même mail, ou le même numéro de téléphone, ou le même identifiant pour les entreprises ;

-Cherchant grâce à des algorithmes de calcul de distance à définir les valeurs proches en termes d’orthographe, de prononciation, de caractères communs etc.

Au regard de ces quelques exemples et de nos propres expériences, il est possible de constater que ce type d’erreur provient principalement des processus de saisie, de collecte ou de « scrapping » des données qu’ils soient mis en œuvre automatiquement ou par des humains. Ainsi outre les solutions que l’on peut mettre en œuvre dans les traitements de préparations de données, l’amélioration de ces étapes préalables permettra également d’améliorer grandement la qualité des données à traiter, et cela passe par l’éducation, la formation et la définition de règles et de normes clairement connues et partager (la data gouvernance n’est jamais loin).

Enfin, il convient également de se demander au regard de cette étape, quand nous pouvons considérer comme suffisamment propre. En effet, nous pouvons toujours faire plus et mieux, mais souvent les coûts engendrés peuvent dépasser les retours espérés.

2. Le piège des transformations des données

Dans le monde informatique, il existe une image visant à résumer ce type de problématique :

Souvent l’erreur se situe entre l’écran et le siège !

Et oui, même les meilleurs data scientists, data analysts ou data engineers peuvent se tromper dans les étapes de nettoyage, de transformation et de préparation des données.

Fréquemment, nous manipulons plusieurs fichiers issus de différentes sources, de différentes applications, ce qui multiplie les risques liés aux problématiques de données sales et les risques lors de la manipulation des fichiers en eux-mêmes :

  • Niveaux de granularités différents
  • Jointure sur des champs dont les valeurs ne sont pas exactement identiques (ST-DENIS vs SAINT DENIS par exemple)
  • Périmètre couverts différents sur les fichiers.

Et ce problème peut être également rendu plus complexe en fonction des outils utilisés dans le cadre de nos analyses :

  • Dans Tableau par exemple nous pouvons faire des jointures, des relations ou des liaisons de données pour lier plusieurs jeux de données entre eux. Chaque type d’opération a ses propres règles, contraintes.
  • Dans Qlik, il est nécessaire de bien comprendre comment fonctionne le moteur associatif et les règles de modélisation associées qui diffèrent de celles d’un modèle décisionnel traditionnel.

Il s’agit dans ce cas souvent de contraintes techniques liées au métier même de préparation de données et prendre le temps d’appréhender les risques et les processus en place permettra de gagner un temps important sur la mise à disposition d’analyse de données fiables et performantes.

Dans le prochain article, nous allons explorer le 3ème type d’obstacle que nous pouvons rencontrer lorsque nous utilisons les données pour éclairer le monde qui nous entoure : Les Erreurs Mathématiques

Cet article est inspiré fortement par le livre ” Avoiding Data pitfalls – How to steer clear of common blunders when working with Data and presenting Analysis and visualisation” écrit par Ben Jones, Founder and CEO de Data Litercy, édition WILEY. Nous vous recommandons cette excellente lecture!

 Pour retrouver l’intégralité des sujets qui seront abordés au cours de cette série par ici : https://www.datanalysis.re/blog/business-intelligence/data-les-7-pieges-a-eviter-intro/

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RETAIL : 4 règles pour devenir Data Driven // S3E4

Face à des freins culturels et organisationnels, il est difficile de déployer la culture de la donnée dans les entreprises du retail. Diffuser la culture de la donnée en magasin veut dire donner le pouvoir aux employés de mieux vendre. La question principale est donc de dépasser les obstacles, et d’accompagner le changement.

 

Voici les 4 règles clés à suivre durant votre transformation :

1. Soyez soutenu(s) par votre hiérarchie

Mettre la culture de la donnée au cœur de l’organisation est une prérogative du haut management. Il faut emmener l’ensemble de vos collaborateurs dans la transformation. Il y a parfois des freins culturels, les personnes non issues de l’ère numérique, conservent des réflexes. Du jour au lendemain, elles sont invitées à repenser leurs habitudes. Il est donc nécessaire d’adopter une conduite de changement.

2. La communication, c'est la clé

Tout lancement d’un nouveau projet implique forcément des changements de processus et des changements organisationnels. Pour réussir, il vous faut communiquer pendant toute la durée du projet.

Pour créer une culture de la donnée (dite « Data Driven culture ») vous devez penser votre projet pour que les données puissent être communiquées à des non-spécialistes. Gartner précise qu’une des caractéristiques fondamentales d’une culture de la donnée est la mise à disposition de la donnée de manière simple et claire à toutes les personnes en entreprise. Par exemple, utilisez une solution logicielle de tableau de bord « retail » ou de visualisation de données pour restituer de manière claire vos données. Et par conséquent, prendre des décisions éclairées !

Vous pouvez même raconter des histoires avec vos données en leur donnant du contexte grâce aux solutions de « data storytelling » comme dans Tableau Story.

Vous pouvez rendre vos tableaux de bord simples personnalisables. Par exemple, chaque point de vente devrait être en mesure de s’approprier et d’analyser ses données « retail ». Il appréciera de pouvoir changer l’angle de vue en fonction de ses besoins. Passer d’une vision par produit, à une vision par client (B2B), ou d’une vue « directeur de magasin » à une vue « team leader », ou d’une vue produit à une vision par zone géographique, etc. La personnalisation de l’angle de vue est fondamentale pour que la donnée soit vulgarisée et comprise par l’ensemble du personnel en magasin. D’autre part, vu le nombre d’informations auxquelles il est exposé, il est important de rester simple pour une communication efficace.

Simplicité, efficacité ; n’est-ce pas ?

3. Focus : les motivations personnelles de vos collaborateurs pour améliorer le taux d'adoption des outils

Vous devez intéresser le personnel de vos magasins par les données qui sont à sa disposition. Vos collaborateurs doivent voir des solutions à leurs problématiques métiers dans le projet ; c’est une étape essentielle pour un projet data réussi. Par exemple, la rémunération variable du personnel est souvent fonction des résultats des ventes du magasin. Lui donner des solutions concrètes pour mieux vendre est donc dans son intérêt.

Fournir des tableaux de bord retail personnalisés et simples, est un enjeu de votre projet. Imaginez un mini site internet fournissant au directeur du magasin le tutoriel sur la nouvelle disposition des articles en magasin, l’emploi du temps de la semaine, les performances de vente par produit…Une mini-plateforme personnalisée lui fournissant des informations pour lui et son équipe : le rêve !

Si vous souhaitez la réussite de votre organisation (on n’en doute pas une seule seconde !), vous devez penser « adoption par les collaborateurs » de votre projet.

4. Enfin : rendre toutes ces données actionnables et pertinentes !

Le défaut de nombreux projets data est qu’ils naissent sans être pensés pour des cas d’usage métier précis. La donnée est privilégiée au détriment de l’apport métier. Nous pensons que c’est une vision purement technique de voir les choses ! Avoir les données à disposition n’est pas le but du projet data. La finalité est de pouvoir fournir des informations actionnables à des professionnels et répondre à leurs problématiques.

La Data permet de réhabiliter l’efficacité des stratégies marketing en offrant aux retailers l’approche « ROIste » qu’ils réclament. Le Data Storytelling permet, lui, de légitimer et valoriser les choix en systèmes d’information qui récupèrent cette Data, en la racontant aux magasins. Ces derniers peuvent désormais prendre les meilleures décisions.

La Data est votre nouvelle monnaie. Mieux que de l’échanger, il faut la faire fructifier et la rendre exploitable. La question n’est plus « Pourquoi ?», mais « Quand ?». Faites-nous confiance, nous nous occupons du « Comment ?».

Nous espérons que cette mini-série spéciale « Data & Retail » vous a plu ! Nous vous encourageons à lire les articles précédents si ce n’est pas déjà fait…

Nous vous préparons la rentrée avec d’autres mini-séries à venir! Des thématiques que vous souhaiteriez voir abordées par ici ? Ecrivez-nous !

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Business Intelligence, Data Governance, Data Marketing, Data Mining and Data Integration, Data Quality Management, Machine Learning

RETAIL: Data Science & Insights // S3E3

La Data Science est la science des données. C’est un ensemble de techniques et de méthodes qui permettent à une organisation d’analyser ses données brutes pour en extraire des informations précieuses permettant de répondre à des besoins spécifiques ou de résoudre des problèmes analytiques complexes.

La Data Science permet de découvrir des informations pertinentes au sein des ensembles de données

En plongeant dans ces informations à un niveau fin, l’utilisateur peut découvrir et comprendre des tendances et des comportements complexes. Il s’agit de faire remonter à la surface des informations pouvant aider les entreprises à prendre des décisions plus intelligentes.

Cette « fouille de données » peut se faire grâce à l’apprentissage automatique (Machine Learning). Ce dernier fait référence au développement, à l’analyse et à l’implémentation de méthodes et algorithmes qui permettent à une machine (au sens large) d’évoluer grâce à un processus d’apprentissage, et ainsi de remplir des tâches qu’il est difficile ou impossible de remplir par des moyens algorithmiques plus classiques.

La Data Science permet de créer un Data Product

Un data product est un outil qui repose sur des données et les traite pour générer des résultats à l’aide d’un algorithme. L’exemple classique d’un data product est un moteur de recommandation.

Moteur de recommandation

Il a été rapporté que plus de 35% de toutes les ventes d’Amazon sont générées par leur moteur de recommandation. Le principe est assez basique : en se basant sur l’historique des achats d’un utilisateur, les articles qu’il a déjà dans son panier, les articles qu’il a notés ou aimés dans le passé et ce que les autres clients ont vu ou acheté récemment, des recommandations sur d’autres produits sont automatiquement générées.

Optimiser votre gestion de stock

Un autre exemple de cas d’usage de la data science est l’optimisation de l’inventaire, les cycles de vie des produits qui s’accélèrent de plus en plus et les opérations qui deviennent de plus en plus complexes obligent les détaillants à utiliser la Data Science pour comprendre les chaînes d’approvisionnement et proposer une distribution optimale des produits.

Optimiser ses stocks est une opération qui touche de nombreux aspects de la chaîne d’approvisionnement et nécessite souvent une coordination étroite entre les fabricants et les distributeurs. Les détaillants cherchent de plus en plus à améliorer la disponibilité des produits tout en augmentant la rentabilité des magasins afin d’acquérir un avantage concurrentiel et de générer de meilleures performances commerciales.

Ceci est possible grâce à des algorithmes d’expédition qui déterminent quels sont les produits à stocker en prenant en compte des données externes telles que les conditions macroéconomiques, les données climatiques et les données sociales. Serveurs, machines d’usine, appareils appartenant au client et infrastructures de réseau énergétique sont tous des exemples de sources de données précieuses.

Ces utilisations innovantes de la Data Science améliorent réellement l’expérience client et ont le potentiel de dynamiser les ventes des détaillants. Les avantages sont multiples : une meilleure gestion des risques, une amélioration des performances et la possibilité de découvrir des informations qui auraient pu être cachées.

La plupart des détaillants utilisent déjà des solutions liées à la Data Science pour augmenter la fidélisation de la clientèle, renforcer la perception de leur marque et améliorer les scores des promoteurs.

Et vous, quand est-ce que vous ouvrez votre précieux sésame ?

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Business Intelligence, Data Governance, Data Mining and Data Integration, Data Quality Management

RETAIL : meilleures Data, meilleurs résultats // S3E1

La stratégie « Data-driven » passe d’abord par une qualité de données irréprochable. La non qualité des données influe directement sur la qualité du pilotage de l’activité. Les données du client inexactes et multiples altèrent la connaissance client et par conséquent la relation client est impactée. Les indicateurs de performance d’un point de vente doivent être fiabilisés car ils sont exploités pour l’évaluation des équipes ou certaines décisions comme la fermeture, la relocalisation, la rénovation ou encore l’estimation du chiffre d’affaires prévisionnel.

Qu’entend-on par « données de qualité » ? 

On peut parler de données de qualité lorsque les 4 caractéristiques suivantes sont réunies :

  • Des données complètes: vous disposez d’informations complètes sur vos référentiels et vos données transactionnelles.
  • Des données disponibles: vous accédez sans problème et rapidement aux données dont vous avez besoin.
  • Des données à jour: des données de qualité impliquent un nettoyage régulier, ainsi que la mise à jour de vos référentiels… faute de quoi vous prenez des décisions basées sur des facteurs devenus obsolètes.
  • Des données utilisables : erreurs de remplissage de champs, fautes d’orthographe, coquilles, chiffres erronés… Des données de qualité impliquent de résoudre ces problèmes et de bien encadrer la terminologie utilisée.

Pourquoi avoir de meilleures data ?

Malgré la tendance qui met de plus en plus en avant l’importance de disposer de données fiables pour prendre les bonnes décisions stratégiques et commerciales, de nombreuses entreprises hésitent encore à véritablement investir dans ce sens et pensent avant tout à réduire leurs coûts.

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Est-ce votre cas ?

Si oui, dans ce cas, vous passez à côté de données précieuses pour augmenter vos ventes, attirer plus de clients et mettre de côté les dépenses inutiles.

Il ne suffit pas de consulter ses statistiques de CA et fréquentation pour assurer un véritable pilotage par la data.

La qualité des données est indispensable et permet d’optimiser plusieurs axes :

  • La croissance du chiffre d’affaires
  • La réduction, voire la suppression des dépenses non-pertinentes
  • Un meilleur management du risque
  • Une meilleur relation client

Des données bien paramétrées et prêtes à être analysées selon vos objectifs vous permettront par exemple d’identifier en un clin d’œil vos tendances de vente par produits, de mieux comprendre ce qui fonctionne auprès de vos clients, mais aussi de réduire les coûts de campagnes selon leur ROI, d’anticiper vos lancements et de limiter les risques…

Comment faire pour avoir de meilleures données ??

Les dirigeants les mieux informés reconnaissent l’importance d’établir et d’institutionnaliser les pratiques exemplaires pour améliorer l’utilisation des données. L’objectif premier est d’élever le niveau de qualité de l’information. Cependant, des problèmes peuvent apparaître si les entreprises entament des efforts sporadiques pour les nettoyer et les corriger. L’absence de processus exhaustifs réservés à la gestion de la « qualité de données » entraîne la multiplication des interventions, et de fait l’augmentation des coûts. Pire encore, cela entrave la distribution d’informations cohérentes auprès des utilisateurs métiers.

Il convient alors d’adopter une approche pragmatique afin d’aligner les pratiques disparates en termes de maintien de la qualité des données. Cette démarche permet de mettre en place un programme à l’échelle d’une société afin de relever ces deux défis. Au-delà du fait de se rapprocher de partenaires commerciaux, de développer des cas d’usage et d’élaborer une analyse du retour sur investissement, il faut lister les procédures essentielles à l’amélioration de cette « qualité de données ».

Voici les cinq procédures les plus pertinentes :

  1. Documenter les exigences et définir des règles de mesure

 Dans la majorité des cas, accroître la qualité des données consiste à améliorer la pertinence des informations commerciales. Pour ce faire, les organisations doivent commencer par collecter les besoins. Cela implique une collaboration avec les utilisateurs métiers afin de comprendre leurs objectifs commerciaux. Une fois cette étape finalisée, ces informations combinées à des expériences partagées sur l’impact commercial des problèmes liés à la qualité de données peuvent être transformées en règles clés. Celles-ci mesurent la fraîcheur, l’exhaustivité et la pertinence des données.

 

  1. Évaluer les nouvelles données pour créer un référentiel adapté

 Un processus reproductible d’évaluation des données permet de compléter l’ensemble des règles de mesure, en scrutant les systèmes sources à la recherche d’anomalies potentielles dans les nouvelles données. Les outils de profilage permettent de balayer les valeurs, les colonnes et les relations dans et entre les sources de données. Mener cette opération fréquemment facilite l’identification des valeurs aberrantes, les erreurs et renforce leur intégrité. Ces outils permettent également de renseigner les administrateurs quant aux types de données, la structure des bases de données, et sur les interactions entre les entités. Les résultats peuvent être partagés avec les métiers pour aider à élaborer les règles de validation de la qualité des données en aval.

 

  1. Mettre en œuvre des processus de gestion sémantique des données

 Au fur et à mesure que le nombre et la variété des sources de données augmentent, il est nécessaire de limiter le risque que les utilisateurs finaux des différentes divisions d’une organisation interprètent mal ce surplus d’informations. L’on peut centraliser la gestion des métadonnées (dictionnaire de données) commercialement pertinentes et engager les utilisateurs et le Chief Data Officer (Directeur des données) à collaborer. Il s’agit d’établir des standards afin de réduire le nombre de cas où de mauvaises interprétations entraînent des problèmes d’exploitation des données. Les métadonnées et les librairies associées peuvent être accessibles depuis le Catalogue de données dans le but de comprendre les informations disponibles.

 

  1. Vérifier la validité des données en continu

Ensuite, il est recommandé de développer des services automatisés pour valider les données enregistrées, services qui adopteront les règles de qualités préalablement définies. Un déploiement stratégique facilite le partage des règles et des mécanismes de validation à travers l’ensemble des applications et dans tous les flux informatiques, afin d’assurer une inspection continue et la mesure de la qualité des données. Les résultats peuvent être intégrés à divers systèmes de rapports tels que des notifications et des alertes directes envoyées aux responsables de la gestion des données pour traiter les anomalies les plus graves et les failles de données hautement prioritaires, ainsi que des tableaux de bord figurant des agrégats pour les collaborateurs non-initiés.

 

  1. Endiguer les problèmes liés à la mauvaise qualité des données

 En ce sens, il est pertinent de développer une plateforme pour enregistrer, suivre et gérer les incidents liés à la « qualité de données ». Il ne suffit pas de comparer les règles mises en place. En soi, cet effort n’entraîne pas d’amélioration à moins qu’il y ait des processus standards pour évaluer et éliminer la source des erreurs. Un système de gestion des événements peut automatiser les tâches de reporting, mettre en avant les urgences, alerter les responsables, assigner les tâches et suivre les efforts d’assainissement.

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Bien menées, ces méthodes de « Data Governance » constituent l’épine dorsale d’un cadre proactif de gestion de la qualité des données, assorti de contrôles, de règles et de processus qui peuvent permettre à une organisation d’identifier et de corriger les erreurs avant qu’elles n’aient des conséquences commerciales négatives. En fin de compte, ces procédures permettront une meilleure exploitation des ressources au bénéfice des entreprises qui les déploient.

Vous assurer des données de qualité ne devrait jamais être considéré comme une dépense, mais bien comme un investissement… rentable !

 

Comment la data peut-elle être véritablement utile aux retailers ?

Dans le prochain épisode, nous nous penchons sur des cas d’usage pour illustrer « l’intérêt de la Donnée dans le monde du retail ». Stay tuned.

Data Quality Management

Dirty Data – Hygiene Etiquette

If you’ve ever analyzed data, you know the pain of digging into your data only to find that the data is poorly structured, full of inaccuracies, or just plain incomplete. But « dirty data » isn’t just a pain point for analysts; it can ultimately lead to missed opportunities and lost revenue to an organisation.  Gartner research shows that the “average financial impact of poor data quality on organizations is $9.7 million per year.”

The amount of time and energy it takes to go from disjointed data to actionable insights leads to inefficient ad-hoc analyses and declining trust in organizational data.

A recent Harvard Business Review study reports that people spend 80% of their time prepping data, and only 20% of their time analyzing it. And this statistic isn’t restricted to the role of the data stewards. Data prep tasks have bled into the work of analysts and even non-technical business users.

Enterprises are taking steps to overcome dirty data by establishing data hygiene etiquette:

  • Understand your data location, structure, and composition, along with granular details like field definitions.

Some people refer to this process as “data discovery” and it is a fundamental element of data    preparation. Confusion around data definitions, for example, can hinder analysis or worse, lead to inaccurate analyses across the company. For example, if someone wants to analyze customer data, they may find that a marketing team might have a different definition for the term“customer” than someone in finance.

  • Standardize data definitions across your company by creating a data dictionary.

This will help analysts understand how terms are used within each business application, showing the fields are relevant for analysis versus the ones that are strictly system-based. Developing a data dictionary is no small task. Data stewards and subject matter experts need to commit to ongoing iteration, checking in as requirements change. If a dictionary is out of date, it can actually do harm to your organization’s data strategy. Communication and ownership should be built into the process from the beginning to determine where the glossary should live and how often it should be updated and refined.

  • Data cleansing prior to imports

You need to prepare your data before even thinking of importing it in your system.  Every organization has specific needs and there is no ‘one size-fits-all’ approach to data preparation. A self-service data preparation tool allows people to see the full end-to-end process, seeing potential flags earlier on—like misspellings in the data, extra spaces, or incorrect join clauses. It also increases confidence in the final analysis.

  • Hands off!!

Keeping your hands out of the data in regular use increases the chances of it keeping clean. Introducing a little dirty data to a system will compromise an entire data set and your little bit of dirty data has suddenly created a lot of dirty data. Cleansing the mess is a far far bigger job than making sure the data is clean before importing it.

  • Invest in a self-service business intelligence tool

Adopting a self-service data prep across an organization requires users to learn the ins and outs of the data. Since this knowledge was historically reserved for IT and data engineering roles, it is crucial that analysts take time to learn about nuances within the data, including the granularity and any transformations that have been done to the data set. Scheduling regular check-ins or a standardized workflow for questions allows engineers to share the most up-to-date way to query and work with valid data, while empowering analysts to prepare data faster and with greater confidence.

Data hygiene should be a top concern in organisations. Devoting some resources to ensuring that the data you’re basing decisions on is complete and accurate is a smart investment, because dirty data is costly in so many ways. To get the most and best use out of your data, you need to take the time to ensure its quality is sufficient and that data used by different departments is integrated. This gives you the most complete and precise customer view, so you can make smarter decisions and maximize your return on investment.